Une enquête de Saek: Les Sacs à main



J’étais devant la porte de mon bureau. Comment étais-je arrivé là ? La nuit était trop avancée et vraisemblablement avait été trop arrosée pour que je m’en souvienne. Mais si la vie m’avait offert une leçon, c’est bien que quand on s’appelait Saek, on ne se souvenait pas trop de grand-chose (les traumatismes crâniens collectionnés depuis ma plus tendre enfance y devaient y être pour quelque chose), mais surtout qu’on ne s’en souciait guère. Je cherchais quelques instants mes clés avant de me souvenir que l’entrée ne possédait aucune serrure puis pénétrais dans la pièce. Ce fût d’abord son parfum que je perçu, à la fois entêtant et engourdissant mes sens à chaque respiration, comme le lent étau d’un python. Sa silhouette se dessina devant la fenêtre alors que ses contours semblaient ramper autour de sa forme. Je me demandais comment elle avait fait pour entrer avant de me souvenir que ma porte ne possédait aucun loquet. Je la reconnu instantanément. Il s’agissait bien sûr de Wogrameth…ou alors Throgwame…bref, c’était une de ces saletés d’elfes noires qui en avait bien trop dans la tête jusqu’à qu’on leur ouvre le crâne. L’inconnue dont je ne savais rien sourit. Une douce litanie envahit les ténèbres alors qu’elle s’adressait à moi. « J’aimerais que tu m’aides à retrouver un bien qui m’a été dérobé. ». Une histoire allait sûrement suivre. C’était toujours la même routine avec les gens. Ils commençaient par vous tutoyer avant de se lancer dans un récit qui se concluait en général par une hache entre les deux yeux.

Je tendais la main pour saisir un parchemin sur lequel je pourrais prendre des notes. Puis je me rappelais que j'étais analphabète et que le dernier parchemin que j'avais vu était la peau arrachée à un homme-bête qui ornait mon salon. Il allait donc falloir que je me concentre pour retenir tout ce qui allait être dit. Le parfum commença à se dissiper au moment où elle refermait la porte derrière elle. J'étais seul dans mon bureau avec comme seule compagnes l'obscurité et une brûlante certitude : je n'avais absolument rien écouté de ce qu'elle venait de dire, trop focalisé au calcul de comment fendre de manière optimale tête de mort qu'elle portait sur son épaule (angle de 17 degré, pression de 28,7 kilos). L'affaire se présentait mal. Je regardais autour de moi pour voir si elle ne m'avait pas laissé un message puis me rappelais que j'étais analphabète. Je n'avais donc en ma possession aucun élément pour commencer cette enquête. Il était temps de regarder dans un des nombreux miroirs qui traînaient dans le bureau si ma dernière session de pompes avait porté ses fruits. Au-dessus de mes abdominaux parfaitement dessinés, entre mes pectoraux saillants, un signe sanglant représentant deux têtes de serpents finissait de coaguler. L'elfe possédait donc des ressources et savait utiliser un langage que je comprenais. Mais qu'avais-je à gagner dans cette affaire à part quelques cicatrices supplémentaires ? Après réflexions, des stigmates étaient une récompense suffisante pour cette aventure. Je mettais mon casque, me saisissais de « Friande de cervelle », ma hache, et m'enfonçait dans la nuit. 

Ils s'appelaient entre eux les Séraphins pour se faire passer pour des enfants de cœur. Nous les appelions les sacs à mains pour leur rappeler qu'il s'agissait de nabots à écailles. L'elfe avait eu la gentillesse de me mâcher le travail en me laissant ce signe si évident. J'allais penser à la remercier la prochaine fois que je la verrai, puis je me rappelais que j'étais haineux et cruel et qu'elle ne recevrait de ma part qu'un poing dans la mâchoire. La bande d'homme-lézards avaient une certaine réputation dans le milieu, surtout pour avoir réussi un nombre conséquent de braquages. Ce qui cadrait particulièrement bien avec les propos de ma sombre inconnue, si j'avais eu assez de potentiel de déduction pour faire ce lien. Ils opéraient en général à 6, ce qui leur permettait de couvrir du terrain et d'occuper les positions avantageuses tout en se servant de leur vitesse pour se déployer rapidement. Avec un physique de marmot de Tzeentch, ils n'avaient pas particulièrement de quoi rivaliser avec une morphologie de brute comme la mienne, mais ce qu'il manquait en force, ils le compensaient en fourberie et en ingéniosité perverse. J'essayais de me rappeler de leurs exploits, de leurs stratégies et de leurs armes afin de cerner la menace à laquelle j'allais faire face.   

 Objectif

Astromatrix alignement:

Les sacs à mains aimaient bien détrousser l'ennemi en remplaçant ses richesses par des pièges. Cela exigeait en général la présence de leur leader ou l'inclusion de ressource pour y parvenir alors que leur physique de gobelin famélique les mettait en danger dans l'entreprise. Idée intéressante mais dangereuse dans sa réalisation. 5/10

Balance the Cosmic Equation

Connus pour leur inclination pour les mathématiques, les futures bottines ne parvenaient apparemment pas à calculer que bien qu'aisément applicables, certaines tactiques ne rapportaient que trop peu d'avantages. 5/10

Children of Azyr

Les vilains sauriens avaient l’audace de vouloir tous être surexcités et bien armés. Je ne pouvais que les encourager à aller dans ce sens, même si la tâche était rendue complexe par un de leur membre trouvant son plaisir dans d’autres vices que ses confrères. 

7/10

 

Formidable focus

 

Je ne pouvais que louer les tentatives des lezardichons de monter au front. Mais leur endurance de cure-dent risquait bien de coûter des plumes à ces cousins de Quetzacoatle. 

6/10

 

Heralds of Annihilation

 

Bien sûr, j’aspirais moi-même à décapiter les chefs ennemis. Mais si j’avais une carrure à le faire et des amis très motivés à m’accompagner, les crève-la-faim se montraient particulièrement audacieux avec leurs biceps de courgette et leurs cure-dent à apéro. 

4/10

 

Instinctive Tactics

 

Voilà qui était bien ! Se fier à son instinct plutôt qu’au raisonnement fallacieux de son intellect. Il fallait bien sûr ajouter quelques stratégies bien viscérales à son plan d’action, mais le jeu en valait le candélabre. 8/10

 

Perfect Warrior

 

A nouveau, il fallait que les petits joueurs apprennent à laisser l’art de l’équarrissage à des vrais compétiteurs dans la catégorie avec des triceps formés pour la taille de l’adversaire. 

3/10

 

Seeking the Heart

 

Il y avait un vieux dicton qui disait : « A force de chercher le cœur, on se retrouve sans tête ». Et la leçon risquait bien de coûter quelques crânes aux têtards s’ils se lançaient dans cette quête insensée. 

5/10

 

Sotek’s Hunters

 

Maniant les armes à distance avec le brio d’un elfe manchot, les sacs à mains pouvaient bien faire mouche qu’ils auraient dû mal à en achever une. 

2/10

 

The Great Plan

 

On ne pouvait que leur envier une planification, qui, si elle demandait une certaine méticulosité, leur rapportait un impressionnant avantage.

9/10

 

Vengeance of the Heavens

 

Les tendances aux rixes de ces désuètes créatures leur apportaient en général plus de problèmes qu’à ceux contre lesquels ils s’opposaient. Malgré une certaine ténacité, les sacs à main oubliaient parfois que leur silhouette décharnée n’était pas faite pour supporter un assaut frontal.

4/10

 

Will of the Slann

 

Les velléités d’expansion de la bande et d’accaparation des ressources étaient une de leurs meilleures stratégies et il fallait reconnaître que les gains engendrés étaient plus que juteux.

9/10

 

Subterfuges


Burst from the Shadows

 

Les chétives créatures avaient tendance à se mouvoir avec rapidité dès lors qu’elles étaient guidées par leur instinct de chasseur. Ils avaient ainsi développé une redoutable capacité d’encerclement de leurs adversaires.

9/10

 


Huanchi’s Device

 

Les sacs à main s’y connaissait en piège et parvenait à déstabiliser des groupes entiers de leurs opposants grâce à un engin étrange qui leur permettait également de transformer du maïs en boule croustillante à mastiquer.  C’est ce dernier usage que je leur enviais le plus.

9/10

 


Invisible Hunter

 

Sournois et discret, un des membres du gang possédait la capacité de disparaître pour réapparaître plus tard au lieu de son choix. Comment dépecer ce qui est absent ? Voilà une question qui m’avait hanté au moins 2 secondes quand je me l’étais posée. Heureusement qu’un seul de ces avortons était capable d’un tel exploit.

7/10

 

Light of the Stars

 

Le gang répandait parfois une poudre colorée autour d’eux pour espérer détourner les menaces ennemies. Rien qui n’arrêtait un bon coup de hache à la carotide, donc je considérais le rituel comme une forme de trouble obsessionnel compulsif sans conséquence.

2/10

 

Lords of Space and Time

 

Les tours de prestidigitation des avortons étaient aussi efficaces que frustrants pour leurs adversaires. De plus, ils convenaient à merveille à l’esprit du gang qui cherchait à semer la confusion et à s’emparer des richesses d’autrui.

10/10

 

Sotek’s Venom

 

Les sacs à main étaient connus pour enduire leur arme d’un poison qui vous engourdissait les jambes. Quand on s’entraîne à faire des squats 5 fois par semaine pour attraper ses proies, il n’y a rien de plus rageant.

7/10

 

Tepok’s Mystery

 

Le plus grand mystère entourant le gang résidait dans leur croyance en leur supériorité qui les faisait parfois donner des conseils à leurs adversaires pour changer de tactiques quand ils étaient désorganisés. Cela avait tendance à leur nuire le plus souvent, mais ils ne pouvaient s’en empêcher.

1/10

 

The Bulwark Celestial

 

Il arrivait que les avortons s’accrochent à leur position pour être sûrs de ne pas la quitter. La solution à ce problème, comme à l’ensemble de ceux qui se présentaient à moi, était alors de séparer leur fine tête de leur corps émacié.

3/10

 

The Great Drake

 

Les sacs à mains pouvaient bénéficier d’une précision accrue en corps à corps pendant une longue période. Voilà de quoi faire rêver la plupart des grands guerriers. Heureusement qu’eux étaient minuscules et se battaient avec des couteaux à beurre.

6/10

 

The Hunter’s Steed

 

Les sauriens nains savaient prendre de vitesse leurs ennemis en accélérant leur rythme de manière effrénée. Ce potentiel de rapidité leur permettait de concrétiser bien plus facilement leurs insidieux projets.

8/10

 

Améliorations

 

Adaptative Camouflage

 

Un des membres du gang parvenait à se fondre dans le décor pour éviter les projectiles. Mauvaise idée puisque plutôt que d’utiliser mes postillons, j’avais tendance à me servir de « Friande de cervelle » pour régler mes comptes.

2/10

 

Astrolith Igniter

 

Les avortons détenaient une étrange relique qui permettait de chauffer à blanc leur couteaux à beurre et d’attraper et d’emprisonner d’étranges créatures pour les dresser plus tard. Cela me faisait bien rigoler dans les deux cas.

5/10

 

Cloaks of Feathers

 

Le chef du gang possédait une parure qui lui permettait de voler de manière momentanée. Très utile malgré qu’il ne puisse la céder à ses compagnons.

7/10

 

Heaven-blessed Weapon

 

Les cure-dents des sacs-à-main pouvaient avoir été béni par je ne sais quelle divinité céleste. Ca ne valait pas un don de Khorn, mais ça restait efficace.

8/10

 

Herald of the Old Ones

 

Le leader du gang arborait parfois une tenue d’apparat qui insufflait ferveur et confiance dans ses alliés à proximité. Ce pouvait être un bon moyen de les protéger, même si les avortons n’étaient pas forcément tous reconnus pour être très bon à ce petit jeu.

6/10

 

Selfless sacrifice

 

Il arrivait que les vilains sauriens de petite carrure se jette sur leur ennemi quand il sentait leur fin proche. Bien qu’admirable, ce comportement ne laissait que des blessures mineures, du fait de leur stature de guignol. Je n’avais rien à craindre de ce côté-là.

3/10

 

Spawning Bond

 

Certains des geckos gluants pouvaient démontrer des réflexes d’une grande vivacité dès lors que l’un des leurs se mouvait, démontrant le lien fort qu’ils entretenaient. Bien qu’intéressante, cette capacité était limitée à une distance de quelques pas et aux membres les plus semblables du groupe, détail qui restreignait clairement sa portée.

5/10

 

Supreme Predator

 

Le membre le plus impressionnant du groupe, que je n’avais jamais rencontré, était connu pour la précision de ses mâchoires. Il faudrait rester attentif et ne pas oublier cet élément si je me retrouvais face à lui, d’autant qu’il pouvait délivrer plusieurs attaques rapidement. Heureusement que j’avais une bonne mémoire.

8/10

 

Unfeeling Resilience

 

Les sacs à main pouvaient faire abstraction de la douleur et résister à des blessures impressionnantes. Cette particularité était d’autant plus utile que cela les empêchait de devenir trop bedonnant et de voir ainsi le prix de leur peau augmenter si on parvenait à les écorcher, comme l’envie m’en prenait souvent.

7/10

 

Unhesitating

 

Bien que porté par de jambes menues voire décharnées, les avortons se déplaçaient avec une agilité impressionnante. Cela leur permettait d’accomplir leurs objectifs, tout en restant loin des menaces. Je devrais trouver un moyen de m’approcher en toute discrétion afin de les prendre de vitesse.

7/10

 

Toutes ces pensées étaient bien belles, mais comme d’habitude, elles ne me menaient pas à grand-chose, d’autant plus que je les oubliais à mesure qu’elles se superposaient dans mon esprit. Il fallait donc que j’opère comme je le savais si bien le faire : frontalement et brutalement, sans tergiverser. Je savais où se rassemblait une grande partie du gang et je fendis donc l’obscurité glacée de cette nuit pluvieuse pour me rendre devant le taudis qui leur servait de repaire. J’avais entendu dire par une source lointaine que les sacs à main c’était récemment mis au jazz et que c’était là qu’ils répétaient. Un sourire sadique déchira mon visage dès que j’entendis les premières notes s’échapper sous la porte. Je ne savais pas combien ils étaient et on m’avait assez bassiné sur la rapidité de leurs réflexes pour savoir que j’allais devoir ruser. Puis je me rappelais que j’étais impulsif et impatient et que je ne connaissais pas la définition du mot « ruser » en faisant exploser la porte d’un coup de pied. Je me retrouvais alors face à trois membres du gang, les surprenant en pleine répétition. Ils firent tous trois simultanément la démonstration de réflexes fulgurants en s’éloignant de moi avec une vitesse inattendue. On ne m’avait donc pas menti sur l’instinct de conservation qui expliquait comment des êtres si malingres pouvaient survivre dans ce monde froid et impitoyable. Le premier, le mieux bâtit des trois malgré une musculature clairement déplorable, se saisit d’un javelot qui siffla à mes oreilles pour se ficher dans le mur derrière moi. Le second quant à lui ramassa une sarbacane et le dard qui en sortit rebondit sur mon casque avec un tintement pathétique. Le dernier du trio se saisit d’un poignard et d’une assiette qui lui servait apparemment de bouclier avant de me jauger et de comprendre que rien de bon ne l’attendait s’il rencontrait ma hache. Très clairement, ces gars-là n’avaient rien de guerriers et leur visée toute approximative était le plus grand danger qu’ils pouvaient représenter. Leur vitesse, combiner à leur réaction instinctive était le seul avantage qu’ils possédaient pour mener à bien leurs braquages. Je m’apprêtais à en découdre quand ils firent ce qu’ils faisaient le mieux : ils prirent la fuite. Frustré d’un combat que je m’apprêtais à manquer, je frappais du poing l’embrasure de la porte qui céda en faisant s’écouler le bâtiment. Je pu ainsi facilement m’entretenir avec le joueur de sarbacane, piégé sous les décombres. Il m’apprit que ceux que je recherchais se terrait dans un club non-loin de là. Il était temps de mettre un terme à cette affaire. 

 




Le club était une taverne dont l’âme semblait aussi ténébreuse que cette nuit sans fin. La salle enfumée recelait ce que le monde d’Underworlds offrait de pire. J’étais donc sûr de trouver ce que j’y cherchais. Je tendais « Friande de cervelle » au videur, ne connaissant que trop bien les interdictions des armes à l’intérieur des lieux de perditions, sous prétexte que l’alcool et les outils de massacre ne faisaient que moyennement bon ménage. Je m’enfonçais dans l’obscurité humide de ce repaire d’âmes damnées. Tous les êtres les plus abjects de la région semblaient avoir choisi ce lieu de perdition comme point de rencontre. Je me sentais chez moi. Je m’avançais entre les clients grotesques et les serveurs malveillants, guettant les ombres pour y trouver le reflet d’une peau écailleuse. Soudain, j’aperçu ma cible. Il se lovait dans un fauteuil au tissu moisi, sirotant une mixture absolument révoltante ressemblant fort à du jus de betterave. Les plumes sur son casque stupide l’identifiaient très clairement comme le leader des sacs à main. J’avais déjà pu faire face à la vitesse des avortons de son espèces et je devrais cette fois faire preuve de subtilité si je souhaitais arriver à mes fins. Puis je me souvenais que le mot « subtilité » ne faisait pas partie de mon vocabulaire et je traversais la salle en hurlant pour me jeter sur le famélique saurien. Je remarquais soudain qu’une tête surgissait de l’obscurité autour de son épaule et je senti un sifflement m’effleurer. Un homme-bête derrière moi s’effondra sur place, privé soudain de l’usage de ses jambes. Le chef des lézard possédait apparemment un garde du corps furtif se servant de terribles projectiles qui étaient heureusement moins efficaces à cause de l’effranant strabisme divergent de leur propriétaire. Mais le leader ne comptait pas que sur son bras droit pour se défendre. Empoignant une impressionnante massue, il brandit une sphère brillante devant lui d’où jaillit une lumière vive qui vient grésiller contre ma poitrine. Mes pectoraux d’acier encaissèrent le choc sans même que je ralentisse. Me voyant me rapprocher, le vilain gekko décrivit dans l’air quelques signes étranges et, soudain, la table devant lui se transforma en une trappe s’ouvrant sur un piège hérissé de pieux. Malgré ma surprise, mes squats quotidiens firent leur effet et je bondis lestement au-dessus, atterrissant au contact avec le gnome écailleux et son garde du corps. Le caméléon esquiva mes coups avec aisance mais, malgré son agilité, mes doigts se refermèrent sur la gorge de son chef. Je m’apprêtais à l’écraser par terre quand une voix dans mon dos m’arrêta. « Mais qu’est-ce que tu fous Saek ? ». Je me retournais tandis que le leader pygmé se débattait contre ma poigne d’acier. Je reconnu immédiatement le démon qui se trouvait devant moi, du fait qu’il portait un casque un peu similaire au mien et que nous avions été à plusieurs reprises compagnon de beuveries et de bras de fer. Je lui expliquais en quelques grognements l’histoire qui m’avait mené jusque-là et lui montrais le signe ostentatoire sur mon torse. Il se pencha en avant d’un air sceptique. « Okay, primo ce signe ressemble pas mal à la confiture d’airelle dont tu adores t’empiffrer et je ne vois absolument pas deux têtes de serpents mais un cochon à la broche. Secundo, les Séraphins n’ont rien volé ces derniers temps et je le sais bien parce que troisio, c’est mon chef que tu tiens entre tes mains. ». En pleine confusion, je regardais le leader des sacs à mains puis celui que j’avais pris depuis si longtemps pour un démon. Effectivement, malgré la différence de stature, des ressemblances troublantes semblaient unir les deux êtres. Je reposais le petit chef qui m’envoya un regard courroucé. Celui que j’avais pris pour un démon repris : « Je n’ai aucune idée de ce qu’il s’est passé avec ta belle inconnue, mais tout porte à croire que tu seras parvenu à l’énerver d’une manière ou d’une autre et qu’elle t’aura balancé la confiture qui traînait par là avant de s’en aller. Après, ton esprit belligérant et un peu d’imagination t’auront permis de créer le reste. ». Le raisonnement se tenait assez bien, d’autant que mon absence complète d’intérêt pour elle pouvait être un motif de colère pour une elfe égocentrique. J’avais encore résolu une enquête grâce à ma capacité de déduction et mon sens de l’observation. Un homme-bête passa prêt de moi et m’effleura l’épaule.  Il y avait trop longtemps que je n’avais pas senti quelque chose se briser entre mes doigts. Le tabouret ferait l’affaire. Je me jetais sur l’homme chèvre en hurlant.   

 



 

Conclusion : Les hommes lézards sont une excellente addition au monde d’Underwolrds. Polyvalents et polymorphes, ils sont capables aussi bien de jouer objectifs en contrecarrant les bandes qui s’amusent à les retourner que le contraire en veillant à ce qu’il ne reste plus aucun objectif présent sur le terrain. Possédant du punch grâce au Saurus et de nombreuses attaques à distance, ils peuvent également se défendre dans une version agressive en immobilisant les adversaires les plus coriaces. Bref, de nombreuses approches sont viables et en font une bande surprenante et fun à jouer !

 

 Et voici un deck proposé par Grimnir, définitivement axé aggro!


https://www.underworlds-deckers.com/en/deck-builder/starblood-stalkers/?ObjectiveCard=5281,5282,5295,5301,5306,6001,8098,8102,8106,8108,8272,8336,&GambitCard=3041,5324,5341,5342,5363,5366,5377,6022,8109,8110,8113,&UpgradeCard=5396,5398,5404,5427,7023,8122,8126,8127,8479,8480,8492,&DeckTitle=Lez 


Commentaires

  1. J'attendais ton.analyse avec impatience!
    Comme souvent, le petit récit de Saek est amusant !
    Aura t on des nouvelles de cette mystérieuse elfe noire et de ses projets sournois?
    Sake va t il entreprendre une chirurgie réparatrice pour retrouver la mémoire ?
    Avec qui Saek et le Saurus jouent ils au carte entre deux missions ?

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  2. Aha! Que de questions sans réponse pour l'instant! Mais n'est-ce pas là tout l'attrait du mystère?
    Les elfes noires, je les adore, donc sûrement pour de nouvelles apparitions :)
    Saek, la seule chirurgie qui l'attend, c'est ses ennemis qui les définiront!
    Bonne question pour le jeu de cartes! A voir à un prochain épisode!

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